Depuis le XVe siècle, les rues de Kano, au nord du Nigeria, s’animent deux fois par an pour célébrer l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kabir. Des milliers de cavaliers vêtus de costumes éclatants défilent dans un ballet équestre spectaculaire. Cette tradition, profondément enracinée dans la culture haoussa (au nord du Nigéria et au sud du Niger), incarne l’alliance "du respect, de la fierté et de l'harmonie", a déclaré jeudi 5 décembre Hajo Sani, représentante de l'Organisation des Nations unies.
Un symbole d’unité et de transmission
Le Durbar rassemble des groupes ethniques variés — Haoussa, Fulani, Touaregs ou Yoruba — autour de processions ritualisées. À travers les quartiers de Kano, le cortège de l’émir reçoit les hommages des habitants dans un geste de reconnaissance mutuelle. Plus qu’un festival, cet événement tisse des liens sociaux tout en préservant un patrimoine culturel séculaire, datant du début du XXe siècle.
Un héritage vivant et dynamique
Reconnu par l’Unesco, le Durbar dépasse aujourd’hui les frontières de Kano, devenant un emblème culturel pour l’ensemble du Nigeria. Cette fête génère aussi une dynamique économique, renforçant l’autonomie des communautés locales. Une célébration où chaque cavalier, chaque costume, chaque geste conte l’histoire d’un peuple.
Avec l'AFP
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