Pandeluni Itula, candidat des Patriotes indépendants pour le changement (IPC), parti d'opposition aux élections générales en Namibie, avait prévenu : qu'importe les résultats, il ne reconnaîtra pas les résultats des élections en raison des irrégularités constatées. C'était le samedi 30 novembre.
Une semaine après l'annonce des résultats des éléctions générales, qui se sont soldées par la victoire de la Swapo, parti qui dirige le pays depuis l'indépendance de ce dernier en 1990, l'IPC annonce ne pas reconnaître les résultats de l'élection présidentielle.
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Le parti d'opposition a déposé lundi 9 décembre des documents devant la Haute Cour pour demander l'accès aux décomptes des bulletins de vote.
"L'élection a clairement été entachée d'irrégularités", a déclaré l'IPC dans sa requête, demandant à la juridiction d'obliger la commission électorale à fournir les décomptes des votes exprimés et comptés au cours des quatre jours du scrutin.
Les élections présidentielle et législatives du 27 novembre ont dû être prolongées à deux reprises en raison de problèmes logistiques et techniques, avec notamment une pénurie de bulletins de vote.
Le premier jour du vote, d'interminables files d'attente ont obligé certains électeurs à abandonner, après avoir attendu jusqu'à 12 heures.
Mardi 3 décembre, la commission électorale avait proclamé la victoire de Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, issue de la Swapo, dès le premier tour avec 57,31% des suffrages. Il s'agit de la première femme à être élue présidente dans ce pays de trois millions d'habitants.
Son premier opposant, le candidat de l'IPC, Panduleni Itula, est arrivé loin derrière avec 25,50% des
voix.
Avec AFP
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