Le passage du cyclone Chido au nord du Mozambique, dimanche 15 décembre a provoqué des vents violents et des pluies torrentielles.
Ce dernier a frappé les provinces côtières de Nampula et Cabo Delgado, endommageant des bâtiments et coupant l'électricité dans certaines zones.
Selon un rapport provisoire publié par l'Institut national de météorologie du Mozambique (INAM), au moins trois personnes sont décédées. Deux personnes ont été tuées dans la ville de Pemba dans la province de Cabo Delgado.
Plus de 2.800 personnes, déplacées par le cyclone, ont dû être hébergées à Pemba, a ajouté l'institut.
🚨 Intense Tropical #CycloneChido hit Cabo Delgado, Nampula & Niassa early Sunday with winds over 200km/h & heavy rains, impacting an estimated 1.7M people in 🇲🇿
— IOM Mozambique (@IOM_Mozambique) December 15, 2024
IOM, govt & partners are on the ground, assessing needs & coordinating early response, with PSEA measures reinforced. pic.twitter.com/KUd1N5Zbkb
L'institut météorologique avait indiqué plus tôt dans la journée que le cyclone devrait provoquer des orages et des vents violents avec des rafales pouvant atteindre 260 km par heure dans certaines zones des provinces.
Plus de 250 millimètres de précipitations étaient attendus en 24 heures.
🌀#CycloneChido made landfall this morning in northern Mozambique, leaving 627K people in high-risk areas and worsening the region's conflict-driven food insecurity.
— WFP Mozambique (@wfp_mozambique) December 15, 2024
Less than 12 hours after landfall, WFP is on the ground, delivering food assistance to 500 families near Pemba.🙌🏿 pic.twitter.com/P6pfxsID8g
Des dégâts limités aux Comores, des dégâts importants à Mayotte
Avant de gagner le Mozambique, le cyclone a d'abord traversé l'île de Mayotte, samedi 14 décembre.
Avec des rafales observées à plus de 220 km/h, le cyclone tropical est le plus intense à frapper l'île depuis plus de 90 ans, selon l'institut Météo-France.
Des vents d'une extrême violence ont ravagé l'archipel avec des poteaux électriques à terre, des arbres déracinés et des toits ou cloisons en tôle envolés dans un territoire où l'habitat précaire concerne au moins un tiers de la population.
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau avait estimé samedi soir à la sortie d'une réunion interministérielle de crise qu'il "faudra sans doute des jours" pour "affiner" le bilan humain. Mais "nous craignons qu'il soit lourd", a-t-il prévenu, parlant d'une "situation dramatique".
Il est attendu sur place ce lundi 16 décembre en compagnie du ministre des Outre-mer,
François-Noël Buffet.
Selon un bilan provisoire qui s’appuie sur les données hospitalières datant de dimanche 15 décembre, il y aurait au moins 14 morts et près de 250 blessés.
Mais les autorités françaises redoutent un bilan dramatique de centaines de morts, voire des milliers.
Avec AFP
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.