À Bamako, la capitale du Mali, près de vingt-cinq lieux dont des boulevards, avenues, rues, places publiques, établissements publics - ont été rebaptisés après un décret d'Assimi Goita, le président de la transition, diffusé mercredi 18 décembre.
La rebaptisation des rues et lieux porte sur des noms faisant référence à l'histoire coloniale de la France et à la CEDEAO, l'organisation que le Mali quittera officiellement en janvier, avec le Niger et le Burkina Faso.
Ainsi, l'avenue Cedeao (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), est devenue l'avenue de l'AES (Alliance des Etats du Sahel) du nom de la nouvelle alliance formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois Etats gouvernés par des régimes militaires depuis des coups d'Etat successifs entre 2020 et 2023, qui ont tourné le dos à l'organisation régionale.
La place de la confédération des Etats du Sahel remplace la place du Sommet Afrique-France, sur la route de l'aéroport.
Les rues Faidherbe, Brière de L'Isle, Archinard, figures de l'administration coloniale française, deviennent respectivement les rues
Mamadou Lamine Drame, Banzoumana Sissoko et El Hadj Cheick Oumar Tall.
L'avenue Ruault prend, elle, le nom du capitaine Sékou Traoré.
Avec AFP
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