Les trois pays qui forment l'Alliance des Etats du Sahel (AES), tous gouvernés par des militaires hostiles à la France,ont annoncé en janvier dernier leur volonté de quitter la Cedeao, une organisation rassemblant aujourd'hui 15 pays et qu'ils jugent instrumentalisée par l'ancienne puissance coloniale.
DECLARATION DU COLLEGE DES CHEFS D'ETAT DE LA
— Presidence Mali (@PresidenceMali) December 22, 2024
CONFEDERATION DES ETATS DU SAHEL(AES) pic.twitter.com/jO6fm4htAM
Lors d'un sommet il y a une semaine à Abuja, l'organisation régionale a annoncé un délai de rétractation de six mois pour que les trois pays puissent revenir sur leur décision après la date de leur départ officiel, fin janvier 2025. Il s'agira d'une "période de transition" qui durera jusqu'au "29 juillet 2025", afin de "maintenir les portes de la Cedeao ouvertes" aux trois pays, selon la Cedeao.
"Des manoeuvres de déstabilisation"
Mais selon les dirigeants de l’AES, cette décision n'est "qu'une énième tentative qui permettrait à la junte française et à ses supplétifs de poursuivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation contre l'AES".
Ils avaient déjà annoncé avant le sommet que leur décision de quitter l'organisation était "irréversible". Le communiqué signé du président de la transition malienne, Assimi Goïta, dénonce également "des manoeuvres de déstabilisation initiées par une poignée de chefs d'Etat qui imposent leur désidérata et des agendas étrangers" au sein de la Cedeao.
Avec AFP
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