Mozambique. Le Conseil constitutionnel confirme la victoire du Frelimo, le parti au pouvoir depuis un demi-siècle

Actus. Le Conseil constitutionnel du Mozambique a confirmé lundi 23 décembre la victoire électorale du parti historique au pouvoir avec 65,17% des voix, après deux mois de contestation qui ont plongé ce pays d'Afrique australe dans une crise politique sans précédent, faisant plus d'une centaine de morts.

Mozambique. Le Conseil constitutionnel confirme la victoire du Frelimo, le parti au pouvoir depuis un demi-siècle
Le Frelimo est au pouvoir depuis plus de 50 ans - Frelimo

Malgré les appels à un "nouveau soulèvement populaire" du principal opposant qui conteste le scrutin, la présidente du Conseil constitutionnel, la juge Lucia da Luz Ribeiro a proclamé "élu président de la République du Mozambique Daniel Francisco Chapo", candidat du Frelimo, parti à la tête de l'Etat lusophone depuis un demi-siècle, lors d'une annonce faite à la télévision. 

Daniel Chapo a officiellement été élu avec 65,17% des voix, soit cinq points de moins que le score établi par la commission électorale il y a deux mois.

Sur la base de ces résultats définitifs, le Frelimo conserve largement la majorité avec 171 députés sur 250, même s'il a 24 sièges de moins à l'Assemblée par rapport aux premiers résultats.

Une victoire contestée par Venancio Mondlane 

Le principal opposant Venancio Mondlane, qui revendique la victoire
électorale lors des élections du 9 octobre n'a remporté que 24,19% des suffrages, selon le Conseil constitutionnel.

S'appuyant sur un autre décompte, l'opposant affirme être arrivé en tête avec avec 53 % des voix. 

Lire aussi : Crise post-électorale au Mozambique : deux mois après les élections générales, l'opposant Venancio Mondlane conteste toujours les résultats

Refusant tout compromis avec le Frelimo, Venancio Mondlane avait lancé un ultimatum aux autorités sur les réseaux sociaux : "La décision du Conseil constitutionnel conduira le Mozambique soit à la paix, soit au chaos", avait-il lancé.

Lundi 23 décembre, les principaux axes conduisant dans l'agglomération étaient bloqués par des barricades de l'opposition rendant ses avenues désertes tandis que des barrages de polices empêchaient l'accès au palais présidentiel ainsi qu'au siège du Conseil constitutionnel.

Avec AFP 

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