Le procureur du tribunal de Kaloum, quartier administratif et des affaires de la capitale Conakry, a requis jeudi deux ans de prison ferme contre Aliou Bah. L'opposant avait nié les reproches à son encontre, lors du procès ouvert mardi. Ses avocats ont dénoncé des "accusations fallacieuses". L'une d'entre eux, Me Houleymatou Bah, a dénoncé dans sa plaidoirie mercredi "un procès de la liberté d'opinion". L'interpellation de Aliou Bah est la dernière en date d'une longue série dans le cadre des sévères restrictions des libertés imposées par le pouvoir militaire.
Mes chers compatriotes,
— Aliou BAH (@AlioubahMoDeL) December 25, 2024
Il nous appartient de faire face aux problèmes de notre pays avec lucidité, solidarité et responsabilité. Rien ne peut nous empêcher de trouver ensemble des solutions structurelles et durables. Il nous suffit simplement de prendre conscience des enjeux en… pic.twitter.com/4x9Ne84YpO
En plus de Aliou Bah, deux opposants sont portés disparus depuis leur arrestation par des hommes armés en juillet. Par ailleurs, deux officiers, dont l'ancien chef d'état-major de l'armée et ex-numéro deux du régime militaire et un médecin, sont morts dans des circonstances obscures après leur arrestation ces derniers mois.
Un journaliste, Habib Marouane Camara, qui dirige le site Lerevelateur224, a été arrêté le 4 décembre par des hommes en uniforme dans la banlieue de Conakry, selon ses avocats et un syndicat de presse qui affirment ignorer où il se trouve.
#Guinée : l'arrestation violente sans motif du responsable du site @revelateur224, Habib Marouane Camara, emmené dans un endroit inconnu, envoie un signal terrible pour la presse. RSF appelle les autorités à le libérer et rappelle qu’elles les tient responsable de sa sécurité. pic.twitter.com/TX3fKkebkC
— RSF (@RSF_inter) December 4, 2024
Pour ses voeux du Nouvel an, le président de la transition Mamadi Doumbouya a annoncé que l'année 2025 serait une "année électorale cruciale pour parachever le retour à l'ordre constitutionnel" en Guinée”, sans donner de date précise. Le régime militaire s'était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder la place à des civils élus avant fin 2024 mais elle n'a pas tenu sa promesse.
🔴 𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀̀ 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔 𝐂𝐇𝐄𝐅 𝐃𝐄 𝐋’𝐄́𝐓𝐀𝐓
— Présidence de la Guinée (@Presidence_gn) December 31, 2024
👇🏽https://t.co/L8nnMHakTm#DiscoursPRG
Avec AFP
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