“J’ai décidé d’accepter vos demandes incessantes visant à me pousser à être candidat à la présidence du Bénin”, a déclaré Kemi Seba dans une vidéo d’une dizaine de minutes, publiée dimanche 5 janvier.
Le militant a également critiqué l’exercice du pouvoir du président Patrice Talon et la situation socio-économique du pays.
Pour que sa candidature soit officielle, Kemi Seba doit, selon le Code électoral, recueillir 15 % des parrainages de l’ensemble des maires et députés, déposer une caution de 25 millions de francs CFA (380 000 €).
Le militant a exposé trois options : que le parti Les Démocrates (parti de l'ancien président Yayi Boni) soutienne sa candidature car “c’est le seul parti de l'opposition qui a le nombre de parrainage suffisant pour accéder à l'élection présidentielle", souligne-t-il.
Il propose également de créer une coalition pour exiger une réforme du code électoral, qui a été voté en mars 2024, pour que tout le monde puisse se présenter à l’élection présidentielle et d'appeler à une mobilisation populaire non-violente, couplée à une "révolution sur le terrain informationnel".
Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, est l'ancien leader de la Tribu Ka, groupuscule qui se revendiquait antisémite et prônait une séparation entre Noirs et Blancs avant d'être dissout par le gouvernement français en 2006.
En France, il a été condamné plusieurs fois pour incitation à la haine raciale et déchu de sa nationalité française en juillet 2024.
Désormais à la tête du groupe Urgences panafricanistes et suivi sur les réseaux sociaux, il dispose depuis début août d'un passeport diplomatique du Niger comme conseiller spécial du chef du régime militaire au pouvoir à Niamey, le général Abdourahamane Tiani.
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