Dans le livre Le Pen et la torture : Alger, 1957, l'histoire contre l'oubli Fabrice Riceputi retrace le parcours de Jean-Marie Le Pen pendant la Guerre d’Algérie.
Décembre 1956, le jeune député Jean-Marie Le Pen est à Alger. Engagé volontaire, il participe aux premiers mois de l’opération militaro-policière visant à éradiquer le nationalisme algérien connue sous le nom de « bataille d’Alger »
Des témoignages, archives et aveux indiquent que Jean-Marie Le Pen aurait torturé des Algériens pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) selon l’historien " Son rôle militaire a été mineur. C’est un lieutenant au statut particulier, c’est un député qui s’est engagé qui fait une sorte de “tourisme” sous l’uniforme à Alger. Il est un lieutenant qui occupe les fonctions de renseignement, c’est à dire qu’il participe à la traque de ceux qui sont considérés comme des suspects par les parachutistes. Et à ce titre, il est un, parmi beaucoup, qui pratiquent la torture à Alger en 1957 contre des sympathisants, des militants nationalistes algériens” déclare Fabrice Riceputi.
A la fin de la guerre en 1962, Jean-Marie Le Pen ne nie pas son passé. Le 9 novembre 1962, il déclare au journal Combat : « Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire. » Il fera ensuite publier un démenti dans le journal. Dès ses premiers succès électoraux, il niera et poursuivra en diffamation quiconque osera exhumer ce passé.
Ecoutez Fabrice Riceputi
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