Après plus de deux mois d'exil, craignant pour sa sécurité après l'assassinat de deux de ses proches, Venancio Mondlane est revenu au Mozambique pour "briser l'idée" qu'il se dérobait au dialogue avec le Frelimo qui est au pouvoir depuis 50 ans.
"Je suis donc ici, en chair et en os, pour dire que si vous voulez négocier, si vous voulez me parler, si vous voulez venir à la table du dialogue, je suis là", a-t-il déclaré à son arrivée à l'aéroport.
Dans la capitale Maputo et sous la pluie, des centaines de partisans se sont affrontés à la police anti-émeutes, jetant des pierres et se rinçant les yeux dans les flaques d'eau à terre pour atténuer les effets des grenades de gaz lacrymogène.
-
Lire aussi : Election présidentielle au Mozambique : des résultats, contestés, des manifestations et un double meurtre
Alors que le parquet a lancé des poursuites contre l'opposant, le jugeant responsable des violences, pillages et dégradations qui ont accompagné les manifestations post-électorales, il risque toujours d'être arrêté.
"Je suis prêt à me soumettre à la justice, à me défendre", a-t-il également déclaré à son arrivée, "et à prouver à la justice qui sont les vrais coupables des crimes (...) qui se sont produits jusqu'à présent".
AFP
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.