Écoutez Ekué Gada, historien et ancien conseiller politique de Gilchrist Olympio
En 2005, après la mort de Gnassingbé Eyadema, son fils Faure Gnassingbé accède à la présidence du Togo dans un contexte de crise constitutionnelle et électorale.
Vingt ans plus tard, il est toujours au pouvoir, suscitant des opinions contrastées. Président discret, il entretient des relations internationales solides, notamment comme co-médiateur au sein de la CEDEAO. Toutefois, il est critiqué par certaines ONG et compatriotes pour ses dérives autoritaires.
Dernière contestation en date : le changement de Constitution, l'année dernière, faisant basculer le Togo d'un régime semi-présidentiel, comme en France, à un régime parlementaire, comme en Allemagne. Les élections sénatoriales du mois de février, acteront d'ailleurs ce changement de regime.
La nouvelle Constitution acte la disparition de l'élection du président de la République au suffrage universel direct. Une nouvelle fonction a été mise en place : celle de Président du conseil des ministres, qui concentrera tous les pouvoirs et sera obligatoirement le chef du parti majoritaire à l'Assemblée nationale. Actuellement, le président Faure Gnassingbé est président du parti UNIR, qui a la majorité absolue à l'Assemblée avec 108 sièges sur 113.
L’opposition a vu dans la création de la fonction Président de conseil des ministres, une manœuvre de ce dernier pour se maintenir au pouvoir.
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