"Les 217 policiers renforceront le premier groupe de 400 policiers qui ont été déployés l'année dernière dans la nation caribéenne pour rétablir la paix", a déclaré sur X le ministre de l'Intérieur kényan Kipchumba Murkomen.
Ces derniers ont été envoyés dans le cadre d'une mission internationale de l'ONU pour lutter contre la violence des gangs en Haïti.
La violence des gangs, qui contrôlent selon l'ONU 85% de la capitale du pays, ne semble pas faiblir depuis l'arrivée en juin dernier de la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS), dépendante de l'ONU.
Au moins 5.601 personnes ont été tuées par la violence des gangs en Haïti l'an dernier, soit 1.000 de plus qu'en 2023 selon l'ONU.
Plus d'un million de personnes sont déplacées, soit environ trois fois plus qu'il y a un an, a indiqué cette semaine l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l'ONU. Il s'agit du nombre le plus élevé de déplacements dus à la violence en Haïti jamais enregistré.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé en septembre 2024 la mission multinationale policière, sans évoquer sa possible transformation en force des Nations unies, comme demandé par les nouvelles autorités du pays.
Le président du Kenya, William Ruto, avait assuré fin septembre que son pays achèverait d'ici janvier 2025 le déploiement de 2.500 policiers, et assuré en octobre que 600 policiers supplémentaires seraient prêts dès novembre.
Le déploiement kényan avait suscité de vives critiques au Kenya. L'ONG Human Rights Watch avait l'année dernière exprimé des inquiétudes concernant la mission en Haïti et des doutes quant à son financement.
AFP
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.