Entre janvier et juillet 2024, "des armes explosives imprécises à large rayon d'impact ont été utilisées dans des zones densément peuplées plus de 150 fois, faisant plus de 100 morts" et des centaines de blessés parmi les civils, écrit Amnesty international. La Cour pénale internationale (CPI), qui a annoncé relancer ses enquêtes sur la situation dans l'est de la RDC l'année dernière, "doit envisager d'enquêter sur ces attaques en tant que crimes de guerre, en vue de traduire en justice les auteurs, quels qu'ils soient”, ajoute l'ONG.
🇨🇩 RDC : Amnesty International dénonce plus de 150 attaques explosives attribuées aux M23 et aux FARDC
— The Voice Of Congo (@VoiceOfCongo) January 20, 2025
Amnesty International a récemment publié un rapport alarmant révélant que la République Démocratique du Congo (RDC) a enregistré plus de 150 attaques impliquant des armes… pic.twitter.com/oGM6akTPzh
Ces dernières semaines, les affrontements ce sont intensifiés, jusqu'à toucher la province voisine du Sud-Kivu où le M23 a pris samedi soir le contrôle de la cité minière de Lumbishi, dans le territoire de Kalehe.
Amnesty International indique que les autorités congolaises et les dirigeants du M23 n'ont pas répondu aux conclusions préliminaires de son enquête, partagées en décembre dernier.
Le M23 ("Mouvement du 23 mars"), soutenu par le Rwanda et 3.000 à 4.000 soldats rwandais déployés à ses côtés, s'est emparé depuis sa résurgence fin 2021 de vastes pans de territoire dans l'est de la RDC, riche en ressources naturelles et déchiré depuis 30 ans par des conflits. L'armée congolaise s'est dite "déterminée" à reprendre les territoires perdus.
Avec AFP
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