Le procès de deux anciens alliés du président béninois Patrice Talon, accusés de "complot contre l'autorité de l'Etat", s'est ouvert mardi 21 janvier à Cotonou avant d'être reporté à ce mercredi 22 janvier.
Olivier Boko, homme d'affaires influent et ami du président béninois, et Oswald Homéky, ancien ministre des Sports, ont été arrêtés fin septembre pour "complot contre l'autorité de l'Etat, corruption d'agent public, et faux certificat".
Tous deux ont plaidé non coupable à l'ouverture de l'audience qui s'est tenue mardi matin à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
La composition du tribunal contestée
À l'ouverture du procès, les avocats de la défense se sont opposés à la constitution du tribunal, composé de trois membres au lieu des cinq habituellement requis.
En signe de contestation, les avocats de la défense se sont tous dessaisis du dossier. La cour a alors demandé aux accusés de trouver de nouveaux avocats pour assurer leur défense et le procès a été reporté à mercredi.
"Il faut du temps pour que les avocats prennent connaissance du dossier. Autant me condamner en même temps... Ce délai n'est pas raisonnable", a rétorqué Olivier Boko, en plein tribunal.
Les accusés encourent jusqu'à 20 ans de prison.
Ces derniers mois, Olivier Boko avait commencé à afficher ses propres ambitions politiques, laissant penser qu'il se porterait candidat à l'élection présidentielle en 2026.
Il était soutenu dans cette démarche par l'ancien ministre des Sports, Oswald Homéky. Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, arrivera en 2026 au terme de son
second mandat, le maximum autorisé par la Constitution.
AFP
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.