Un rapport de près de 1000 pages très attendu
Le rapport doit encore être remis aux autorités camerounaises avant que son contenu ne soit rendu public. La restitution au palais de l’Elysée a été effectuée en présence d'une délégation camerounaise emmenée par le directeur de cabinet du président Paul Biya et du ministre délégué français chargé de la Francophonie, Thani Mohamed Soilihi. Le président Emmanuel Macron a salué le "travail scientifique mené par les chercheurs, tout comme le caractère inédit de cette première commission mixte". "Il a également rappelé son attachement à la poursuite du travail de mémoire et de vérité initié avec le Cameroun"
Africa 24 - Exclusif #Paris (🇫🇷#France) Samuel Mvondo Ayolo co-préside la remise du rapport mémoriel Avec Emmanuel Macron
— #AFRICA24 (@AFRICA24TV) January 21, 2025
👉 https://t.co/kPPKG4IveJ
Au nom du Président de la République du 🇨🇲#Cameroun @PR_Paul_BIYA, le ministre Directeur du Cabinet Civil Samuel Mvondo Ayolo… pic.twitter.com/uA6gamvycx
Le rapport doit encore être remis aux autorités camerounaises avant que son contenu ne soit rendu public. La commission a été initiée lors d'une visite du président français au Cameroun en juillet 2022. "Conformément à l'engagement pris à Yaoundé en juillet 2022, les archives françaises ont été rendues entièrement accessibles aux chercheurs de la Commission, afin de faire la lumière sur les événements de la période de l'indépendance camerounaise", a souligné l'Elysée.
Après la commission Duclert sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda (2021), la Commission mixte franco-camerounaise s'inscrit à son tour dans la politique mémorielle du président français. Elle est présidée par la chercheuse française Karine Ramondy et l’artiste camerounais Blick Bassy.
Très heureux et honoré de co-présider cette commission mixte et pluridisciplinaire Franco-Camerounaise mémoire sur la guerre d’indépendance au Cameroun.
— Blick Bassy (@blickbassy) February 24, 2023
Je m’occuperai de la partie culturelle et artistique et Karine Ramondy de la partie scientifique et historique accompagnée d.. pic.twitter.com/5KFFEUcV2v
Massacre contre les maquis de l’UPC
Avant l'indépendance du Cameroun en 1960, les autorités françaises ont réprimé dans le sang les "maquis" de l'UPC (Union des populations du Cameroun), un parti nationaliste engagé dans la lutte armée. Plusieurs dizaines de milliers de militants pro-UPC, dont le leader indépendantiste Ruben Um Nyobè, ont été massacrés d'abord par l'armée française, puis après l'indépendance par l'armée camerounaise du régimed'Ahmadou Ahidjo.
🟠🗺️Parution le 30/01 : 'La France au Cameroun (1945-1971). Rapport de la Commission "Recherche" sur le rôle et l'engagement de la France dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d'opposition au Cameroun de 1945 à 1971’ pic.twitter.com/J9yEJQky3D
— Éditions Hermann (@EditionsHermann) January 18, 2025
Avec AFP
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.