Près de 570 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, selon un communiqué de la Banque mondiale publié en juin dernier. Cette région concentre 80% de la population mondiale sans électricité en 2022. Une situation que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ambitionnent de résorber. Plusieurs pays africains réunis au sommet africain de l’énergie à Dar es Salam en Tanzanie, se sont engagés, lundi 27 janvier, en faveur du plan “Mission 300”.
Créer de l'emploi
Lancée en avril 2024, la "Mission 300" ou "M300" vise à accélérer l’électrification pour 300 millions de personnes. Tournée vers l'économie et l'écologie, elle aspire à garantir un service d’électricité abordable et durable pour les foyers et les infrastructures, tout en créant des opportunités et de l'emploi.
#PoweringAfrica | 12 pays africains s'engagent à accélérer leur taux d'électrification - un élément clé pour dynamiser les économies, créer des emplois et offrir aux populations les moyens de construire un avenir meilleur.https://t.co/3tketerLC9 pic.twitter.com/SwBHhl4M4M
— Banque mondiale (@Banquemondiale) January 27, 2025
Le Nigéria, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo et huit autres pays du continent ont exprimé leur volonté de réformer leurs compagnies d’énergie, ainsi que de promouvoir l’intégration des énergies renouvelables. Chaque nation a présenté un pacte national de l'énergie. Une feuille de route accompagnée d'un calendrier pour la mise en oeuvre de ce projet.
Un objectif de l'ONU pour en finir avec la pauvreté dans le monde
Pour atteindre cet objectif, les réseaux électriques seront alimentés pour moitié à partir des connexions nationales existantes, d’après la Banque mondiale et la BAD, tandis que l’autre moitié proviendra des sources d’énergies renouvelables, notamment grâce aux éoliennes et aux panneaux solaires.
Garantir l’accès à ce service est le septième des objectifs pour le développement durable établis par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour éliminer la pauvreté dans le monde. Les banques multilatérales de développement, le secteur privé et les gouvernements se mobilisent pour y parvenir.
30 à 40 milliards de dollars seront injectés par la Banque mondiale. La BAD, quant à elle, prévoit de financer 10 à 15 milliards de dollars. Le reste sera apporté par des investisseurs privés.
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