"L’AES pourrait organiser sa structure comme celle de la Cedeao, sans subir les désavantages de celle-ci", estime l'analyste politique Victor Nana

Actus. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger quittent officiellement la CEDEAO ce mercredi 29 janvier, et ce, un an après l'annonce de leur départ de l'organisation.

"L’AES pourrait organiser sa structure comme celle de la Cedeao, sans subir les désavantages de celle-ci", estime l'analyste politique Victor Nana
Les dirigeants de l'AES : le Malien Assimi Goïta, le Nigérien Abdourahamane Tiani et le Burkinabé Ibrahim Traoré - Wikicommons


Écoutez Victor Nana, analyste politique

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger quittent offficiellement la CEDEAO, ce mercredi 29 janvier après avoir rejeté la période de transition proposée jusqu’en juillet 2025.

Cette rupture marque une accélération du processus engagé il y a un an, lorsque ces trois pays dirigés par des régimes militaires ont annoncé leur volonté de se retirer de l’organisation ouest-africaine, qu’ils accusent de ne pas les avoir soutenus dans leur lutte contre le terrorisme et d’être influencée par la France.

Pour renforcer leur coopération, ces États ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES), une confédération visant à coordonner leur action politique et sécuritaire. L’AES a notamment mis en place une force commune de 5 000 hommes et a lancé un passeport commun dès le jour de leur départ de la CEDEAO.

Le retrait de ces pays a suscité d’importantes manifestations populaires au Niger, au Mali et au Burkina Faso, où des milliers de personnes ont exprimé leur soutien à la décision de leurs gouvernements, mardi 28 janvier.

Malgré cette séparation, certains pays de la CEDEAO, comme le Togo et le Ghana et le Sénégal tentent de maintenir des relations avec l’AES.

 

 

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