Selon le média nigérien Aïr Info, le gouvernement nigérien a ordonné, dans une note verbale le 31 janvier, la fermeture des bureaux et le départ immédiat du personnel expatrié du CICR.
Aucune raison n'a été dévoilée à ce stade pour cette décision. Le CICR était présent au Niger depuis 1990. Ces dernières années, il venait en aide aux personnes touchées par les violences jihadistes qui frappent le pays, dans la zone du Liptako-Gourma (sud-ouest) et du bassin du lac Tchad (est)
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— AES INFO (@AESinfos) February 5, 2025
Expulsion du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Dénonçant les accords de siège de l’organisation, les autorités nigériennes ont demandé au Comité international de la Croix-Rouge (#CICR) de quitter immédiatement le pays.
La décision a été… pic.twitter.com/B8x37ECJlm
Défiance vis à vis de certaines ONG
En novembre 2024, le régime militaire de Niamey avait retiré l'autorisation d'exercer à l'ONG française Acted et à l'association nigérienne Action pour le bien-être (ABPE), sans préciser les motifs. Fin janvier, le ministre de l'Intérieur, le général Mohamed Toumba, cadre du régime militaire, avait affirmé prendre "d'importantes mesures pour assurer le suivi et l'encadrement des ONG et des organisations de développement".
"Nos enquêtes ont permis de découvrir qu'il y a beaucoup d'ONG qui sont en accointances avec ces partenaires qui nous portent la guerre à travers des missions de subversion (...) à travers des soutiens qu'ils apportent souvent aux terroristes", a-t-il précisé, expliquant prôner "la souveraineté". Le Niger continue toutefois de recevoir l'aide d'organisations internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) qui a conclu en novembre un accord avec Niamey pour le décaissement de 43 millions de dollars.
Avec AFP
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