Lors d'un appel téléphonique avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a souligné "la nécessité de commencer la reconstruction de la bande de Gaza (...) sans déplacer les Palestiniens et de manière à préserver leur droit de vivre sur leur terre", selon un communiqué de son bureau.
Il a réaffirmé que la création d'un État palestinien, au côté d'Israël, était "la seule garantie de parvenir à une paix durable" au Moyen-Orient.
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Ses déclarations font écho aux propos tenus par Donald Trump, la semaine dernière.
Le président américain a affirmé que les États-Unis allaient prendre le "contrôle" de Gaza afin de la reconstruire et la développer économiquement, proposant de déplacer les Gazaouis notamment en Jordanie ou en Égypte. Le plan Trump a soulevé un tollé international et a été rejeté par les Palestiniens, la Jordanie et l'Égypte, deux pays parmi les plus importants bénéficiaires de l'aide américaine.
Le président américain s'est dit cependant convaincu que la Jordanie et l'Égypte finiront par accepter d'accueillir les Palestiniens. "Je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie. Je pense que je pourrais conclure un accord avec l'Égypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an", a-t-il dit.
Lundi 10 février, le ministère égyptien des Affaires étrangères a rejeté "tout compromis" qui porterait atteinte aux droits des Palestiniens, y compris leur droit de "rester sur leur terre", après une rencontre du chef de la diplomatie Badr Abdelatty.
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