Un casque bleu tunisien de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a été tué mardi 12 février par des "hommes armés non identifiés" alors qu'il patrouillait avec d'autres soldats. L'embuscade s'est produite à environ 50 kilomètres de Ndélé, dans le nord du pays, une zone où l'armée et ses alliés russes du groupe Wagner affrontent régulièrement des groupes rebelles.
L'ONU dénonce un "crime de guerre"
La représentante spéciale des Nations Unies en Centrafrique, Valentine Rugwabiza, a condamné cet assassinat, qualifié de "crime de guerre". Elle a appelé les autorités locales à identifier et juger les responsables. Ce décès porte à deux le nombre de casques bleus tués en Centrafrique en 2024, après la mort d’un soldat camerounais dans l’explosion d’une mine.
La Minusca compte plus de 17 000 membres déployés pour tenter de stabiliser un pays en proie aux violences depuis son indépendance en 1960. Malgré leur présence, les attaques de groupes rebelles restent fréquentes, notamment sur les axes routiers, où les factions de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) s’opposent aux forces centrafricaines et à leurs alliés russes et rwandais.
Avec AFP.
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