Six soldats et dix-sept assaillants sont morts dans une attaque survenue samedi 15 février, a rapporté un haut responsable de l'armée béninoise à l'AFP.
L'attaque a eu lieu au parc national du W, qui se trouve à cheval entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. La région frontalière avec le Burkina Faso est notamment la plus touchée par les violences qui sont attribuées à des combattants djihadistes de l'État islamique et d'Al-Qaïda.
Les attaques en hausse au nord du Bénin
En janvier, au moins 28 soldats béninois ont été tués dans un attentat revendiqué par les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), dans le nord du pays, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. C'est l'une des attaques les plus meurtrières contre l'armée béninoise depuis plusieurs années.
Fin juillet, cinq gardes forestiers et sept soldats avaient déjà été tués dans le parc national du W.
La semaine dernière, le ministère béninois de la Défense a annoncé prendre prochainement de nouvelles mesures de "soutien psychologique" pour les soldats.
"La santé mentale de nos militaires n'est pas un luxe, c'est une composante essentielle de la sécurité nationale", a déclaré le Colonel-Major Mathias Alizannon, secrétaire général du ministère.
"Il est de notre responsabilité collective de leur offrir les ressources nécessaires pour qu'ils poursuivent leur mission dans les meilleures conditions possibles, en toute sécurité, tant sur le plan physique que psychologique" a-t-il poursuivi.
En janvier 2022, le Bénin avait déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l'opération "Mirador". L'armée a également recruté 5.000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le nord.
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