Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a prononcé un discours jeudi 20 février dans lequel il a énoncé ses propositions face aux défis auxquels le monde est confronté.
"Les conflits entre la Russie et l'Ukraine, les conflits qui font rage dans l'est de la République démocratique du Congo, au Soudan, au Sahel et à Gaza continuent d'entraîner de lourdes pertes humaines et d'aggraver l'insécurité mondiale. L'Afrique du Sud se félicite de l'accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, qui constitue une première étape cruciale pour mettre fin à la grave crise humanitaire à laquelle est confrontée la population palestinienne de Gaza." a déclaré le président Ramaphosa.
🇿🇦His Excellency President @CyrilRamaphosa receives courtesy call from Foreign Affairs Minister Sergey Lavrov of the Russian Federation on the margins of the #G20 Foreign Ministers Meeting in Johannesburg, Gauteng.#G20SouthAfrica #BetterAfricaBetterWorld 🌍 pic.twitter.com/rjCVfQo94J
— The Presidency 🇿🇦 (@PresidencyZA) February 20, 2025
Des ministres des affaires étrangères, dont le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, et le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, ont participé à la réunion de jeudi. Cyril Ramaphosa a appelé jeudi à ce que le "multilatéralisme" et le "droit international" restent les pilliers de l'ordre mondial "Il est essentiel que les principes de la charte des Nations unies, le multilatéralisme et le droit international restent au centre de tous nos efforts, ils doivent être le ciment nous unissant" a déclaré le président sud-africain.
"Le G20 doit jouer un rôle de premier plan dans l'agenda mondial pour les personnes, le climat et la prospérité. Alors que nous nous efforçons d'atteindre un objectif commun, je pense qu'il est important que nous nous souvenions que la coopération est notre plus grande force. Cherchons à trouver un terrain d'entente par le biais d'un engagement constructif. Grâce au G20, nous devrions être en mesure de définir les coordonnées d'une nouvelle cause pour le progrès humain" a ajouté le président Cyril Ramaphosa.
Tensions avec les Etats-Unis
Le chef de la diplomatie des États-Unis, Marco Rubio, a refusé de se déplacer à cette réunion après avoir accusé Pretoria d'anti-américanisme. Récemment, le président américain Donald Trump a coupé toute aide financière au pays au moyen d'un décret dénonçant le traitement « injuste » et discriminatoire à l'égard des Afrikaners, les descendants des colons européens. Son texte citait aussi la plainte pour génocide déposée par Pretoria à l'encontre d'Israël devant la Cour internationale de justice. L'Afrique du Sud « ne se laissera pas intimider », avait prévenu Cyril Ramaphosa le 6 février devant le Parlement.
South Africa is confiscating land, and treating certain classes of people VERY BADLY. It is a bad situation that the Radical Left Media doesn’t want to so much as mention. A massive Human Rights VIOLATION is happening, for all to see. The United States won’t stand for it - We…
— Donald J. Trump Posts From His Truth Social (@TrumpDailyPosts) February 9, 2025
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