Conflit dans l'Est de la RDC : une médiation régionale confiée à trois anciens dirigeants africains

Actus. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont nommé trois anciens dirigeants africains pour mener un processus de paix. Uhuru Kenyatta (Kenya), Olusegun Obasanjo (Nigeria) et Hailemariam Desalegn (Éthiopie) auront pour mission d’obtenir un cessez-le-feu et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

Conflit dans l'Est de la RDC : une médiation régionale confiée à trois anciens dirigeants africains
Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria et Hailemariam Desalegn, ancien premier ministre d'Ethiopie, sont nommés "facilitateurs du processus de paix de l'EAC-SADC dans l'est de la RDC" - Flikr

Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria et Hailemariam Desalegn, ancien premier ministre
d'Éthiopie, sont nommés "facilitateurs du processus de paix de l'EAC-SADC (...) dans l'est de la RDC", ont annoncé la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dans un communiqué conjoint.

Les deux entités s'étaient mise d'accord lors de leur sommet début février pour fusionner les processus de paix dits de Luanda et de Nairobi, qui tentaient ces dernières années de trouver une solution pacifique au conflit.

Selon le texte, les trois médiateurs auront pour objectifs "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", l'accès de l'aide humanitaire et la sécurisation de l'aéroport de Goma, la grande ville de l'Est congolais.

Les combats dans l'est de la RDC ont fait des milliers de morts selon l'ONU et font craindre une répétition de ce que l'on a appelé la deuxième guerre du Congo (1998-2003) qui a duré jusqu'en 2003, impliquant de nombreux pays africains et entraînant des millions de morts par la violence, les maladies et la famine.

Kinshasa accuse Kigali de vouloir contrôler l'exploitation et le commerce de minerais - dont le sous-sol de l'est de la RDC est riche - utilisés notamment dans les batteries et les équipements électroniques.

Le Rwanda dément, et affirme que sa sécurité est menacée par certains groupes armés présents dans la région, notamment les Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), créées par d'anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda.

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