Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria et Hailemariam Desalegn, ancien premier ministre
d'Éthiopie, sont nommés "facilitateurs du processus de paix de l'EAC-SADC (...) dans l'est de la RDC", ont annoncé la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dans un communiqué conjoint.
𝗦𝗧𝗔𝗧𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗢𝗙 𝗧𝗛𝗘 𝗝𝗢𝗜𝗡𝗧 𝗘𝗔𝗖 – 𝗦𝗔𝗗𝗖 𝗣𝗥𝗢𝗖𝗘𝗦𝗦 𝗢𝗡 𝗧𝗛𝗘 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗘𝗦𝗦 𝗜𝗡 𝗥𝗘𝗦𝗧𝗢𝗥𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗢𝗙 𝗣𝗘𝗔𝗖𝗘 𝗔𝗡𝗗 𝗦𝗘𝗖𝗨𝗥𝗜𝗧𝗬 𝗜𝗡 𝗘𝗔𝗦𝗧𝗘𝗥𝗡 𝗗𝗘𝗠𝗢𝗖𝗥𝗔𝗧𝗜𝗖 𝗥𝗘𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖 𝗢𝗙 𝗧𝗛𝗘 𝗖𝗢𝗡𝗚𝗢 pic.twitter.com/AzTKLH5o4y
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) February 24, 2025
Les deux entités s'étaient mise d'accord lors de leur sommet début février pour fusionner les processus de paix dits de Luanda et de Nairobi, qui tentaient ces dernières années de trouver une solution pacifique au conflit.
Selon le texte, les trois médiateurs auront pour objectifs "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", l'accès de l'aide humanitaire et la sécurisation de l'aéroport de Goma, la grande ville de l'Est congolais.
Les combats dans l'est de la RDC ont fait des milliers de morts selon l'ONU et font craindre une répétition de ce que l'on a appelé la deuxième guerre du Congo (1998-2003) qui a duré jusqu'en 2003, impliquant de nombreux pays africains et entraînant des millions de morts par la violence, les maladies et la famine.
Kinshasa accuse Kigali de vouloir contrôler l'exploitation et le commerce de minerais - dont le sous-sol de l'est de la RDC est riche - utilisés notamment dans les batteries et les équipements électroniques.
Le Rwanda dément, et affirme que sa sécurité est menacée par certains groupes armés présents dans la région, notamment les Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), créées par d'anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda.
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