Mardi 25 février, le média Al-Qahera news, lié à l'État égyptien, a indiqué que les médiateurs étaient parvenus à obtenir un accord pour la libération des 620 détenus palestiniens en échange des corps de quatre otages israéliens.
Un accord confirmé par le Hamas sur Telegram. Le groupe précise que l’accord s'inscrit dans la première phase du cessez-le-feu avec Israël, qui a été mis en place le 19 janvier.
Ces libérations auraient dû intervenir le 22 février, quand le Hamas avait relâché six Israéliens à l'occasion de ce qui devait être le septième échange d'otages contre des prisonniers palestiniens.
Mais l'organisation islamiste avait à nouveau mis en scène ces libérations, exhibant cinq otages sur des podiums face à la foule, devant de grandes affiches rendant hommage aux combattants du Hamas tués, avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge.
Israël avait alors annulé la libération des 620 Palestiniens, exigeant la fin des "cérémonies humiliantes". La branche armée du Hamas avait ensuite publié, dans la soirée du samedi 22 février, une vidéo apparemment tournée dans la journée à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, montrant deux otages regardant ces libérations et suppliant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'agir pour eux. Le Forum des familles d'otages avait dénoncé une "démonstration de cruauté particulièrement écœurante".
En réponse à la suspension de la libération des prisonniers, le Hamas avait accusé Israël de "mettre en grave danger tout l'accord de trêve", et appelé les pays médiateurs à intervenir.
Les négociations pour la deuxième phase du cessez-le feu n'ont jusqu'à présent pas démarré, laissant craindre une reprise des hostilités alors que la première phase du cessez-le-feu qui expire samedi 1ᵉʳ mars.
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