Deux explosions ont retenti jeudi 27 février à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo, à l’issue d’un meeting du groupe armé M23. 11 personnes sont mortes et une soixantaine ont été blessées, selon une source hospitalière qui l'a indiqué à l'AFP. L’événement, organisé sur la place de l’Indépendance, rassemblait une foule dense venue écouter Corneille Nangaa, l’un des dirigeants de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), coalition politico-militaire dont fait partie le M23.
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Le M23 en pleine expansion dans l’est congolais
Le M23, soutenu selon l’ONU par le Rwanda, a conquis Goma fin janvier avant de prendre Bukavu le dimanche 16 février. La tenue de ce meeting témoigne de la volonté du groupe d’asseoir son contrôle sur la région, en dépit des tensions croissantes avec Kinshasa et la communauté internationale.
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Un "acte terroriste odieux"
Selon des journalistes de l’AFP sur place, la première explosion a semé la panique, provoquant la fuite des spectateurs, avant qu’une seconde détonation ne se fasse entendre. Corneille Nangaa avait déjà quitté la tribune au moment des explosions.
De son côté, le président de la RDC Félix Tshisekedi dénonce un "acte terroriste odieux".
Avec AFP.
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