Arrivés à Bissau le 21 février, les médiateurs de la Cedeao avaient pour mission de désamorcer les tensions entre le pouvoir et l'opposition concernant la fin du mandat du président Embalo. Selon leur communiqué publié le 2 mars, ils ont conçu "un projet d'accord pour une feuille de route" permettant la tenue des élections présidentielles et législatives. Ce document a été soumis aux parties prenantes pour approbation, sans que son contenu précis ne soit dévoilé.
Le président Embalo avait annoncé le 23 février que les élections se tiendraient le 30 novembre. Toutefois, une divergence subsiste sur la date de fin de son mandat. La Cour suprême fixe cette échéance au 4 septembre, alors que le chef de l'opposition, Domingos Simoes Pereira, estime qu'elle aurait dû prendre fin le 27 février.
Un climat politique sous tension
Selon les médiateurs, leur mission a été interrompue après des menaces d'expulsion proférées par le président Embalo, les contraignant à quitter le pays dès le 1er mars au matin. Aucune précision supplémentaire n'a été apportée par la présidence bissau-guinéenne, qui était injoignable.
La mission de la Cedeao va présenter son rapport à son président, Omar Alieu Touray, incluant la feuille de route pour des élections "inclusives et pacifiques" en 2025. La situation politique en Guinée-Bissau reste fragile, dans un contexte marqué par des dissolutions du Parlement et des accusations de coup d'État. La communauté internationale suit de près l'évolution de cette crise, alors que la stabilité du pays demeure incertaine.
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