L'attaque, survenue près du camp de déplacés Abou Chouk, a été imputée aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) par le réseau local des "cellules d'intervention d'urgence", formé de bénévoles coordonnant l'aide dans le pays en guerre. "Elle a frappé un marché bondé, où les civils faisaient leurs courses pour le ramadan", le mois de jeûne musulman, a déclaré à l’AFP, le réseau local, faisant état de "six civils tués" et d'un nombre indéterminé de blessés.
Le Soudan est ravagé depuis 2023 par une guerre entre les FSR dirigées par le général Mohamed Hamdane Daglo et l'armée menée par le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays. Les FSR, qui ont pris le contrôle de la quasi-totalité de la vaste région occidentale du Darfour, assiègent el-Facher qui est toujours sous contrôle de l'armée et de milices alliées. La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions personnes et poussé des millions d'autres au bord de la famine.
Soudan du Sud : « les dirigeants laissent tomber leur propre peuple » @UNCHRSS #HRC58
— ONU Info (@ONUinfo) March 2, 2025
« Le vol de la richesse nationale prive les citoyens de justice, d'éducation et de soins de santé »https://t.co/EjKktORxnk
Dans la région autour d'el-Facher, la famine s'est installée dans trois camps de déplacés -Zamzam, Abou Chouk et Al-Salam- et devrait s'étendre à cinq autres zones, y compris la ville elle-même, selon une évaluation soutenue par l'ONU.
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