Pour préparer le sommet extraordinaire consacré à la reconstruction de Gaza, les chefs de diplomatie arabo-égyptienne ont entamé lundi 3 mars au Caire une réunion, qui doit déboucher sur un projet alternatif à celui du président américain Donald Trump.
Ce sommet a été organisé en réaction à la proposition de Donald Trump début février d'une prise de contrôle américaine de la bande de Gaza "après la fin des combats" et un déplacement de ses quelque 2,4 millions d'habitants afin de reconstruire le territoire palestinien et d'en faire la "Riviera du Moyen-Orient". Les pays du Golfe, l’Égypte et la Jordanie, s'étaient réunis vendredi 21 février pour convenir d’un plan de reconstruction.
Donald Trump a proposé de déplacer les habitants de Gaza en Egypte et en Jordanie, un projet qui a provoqué un tollé international et a été rejeté par les pays arabes dont l'Egypte et la Jordanie, et bien sûr par les Palestiniens. Il a ensuite affirmé qu'il n'imposerait pas son projet et qu'il le recommanderait simplement.
Le président algérien n'y participera pas
Reconstruire l'enclave ravagée par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas sans déplacer sa population palestinienne est l'objectiif de ce sommet.
Dimanche 2 mars , le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty a déclaré que le plan était désormais prêt et serait présenté aux dirigeants arabes mardi 4 mars.
Abdelmadjid Tebboune, président algérien a décidé de ne pas participer personnellement à cette rencontre, jugeant les préparatifs de ce sommet lacunaires et sans réelle coordination avec l'ensemble des États. Son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, le représentera.
Avec l’AFP
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