L’ONU a exprimé lundi 3 mars 2025 sa "grave préoccupation" après l’enlèvement d’au moins 130 malades et blessés par des combattants du Mouvement du 23 mars (M23) à Goma, en République démocratique du Congo (RDC).
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, les rebelles, soutenus par le Rwanda, ont attaqué l’hôpital CBCA Ndosho et l’hôpital Heal Africa dans la nuit du 28 février. Se faisant passer pour des soldats congolais ou des membres de la milice Wazalendo, ils ont arraché 116 patients du CBCA et 15 autres de Heal Africa.
"Il est profondément affligeant que le M23 arrache des patients de leur lit d’hôpital lors de raids coordonnés et les détienne au secret", a dénoncé Ravina Shamdasani, porte-parole de l’ONU.
Une violation du droit humanitaire
L’ONU rappelle que les hôpitaux doivent être protégés en toutes circonstances et exige le retour immédiat des patients pour qu’ils puissent recevoir leurs soins.
Le M23, qui a repris les armes en 2021, a mené une offensive fulgurante ces derniers mois, s’emparant de Goma fin janvier avant de prendre Bukavu mi-février. L’ONU accuse également le Rwanda de soutenir militairement le groupe avec 4.000 soldats déployés dans l’est de la RDC.
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