Soutenus par dix organisations de la société civile, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et les Forces démocratiques pour la République (FDR) demandent un retour à la Constitution de 1992, qui garantissait l’élection du président au suffrage universel direct.
Ce collectif appelle à un meeting le 23 mars à Lomé pour mobiliser contre la réforme qui instaure un régime parlementaire. Désormais, le chef de l’État aura un rôle honorifique, tandis que l’exercice du pouvoir reviendra au président du Conseil, désigné par l’Assemblée nationale.
Une réforme contestée par l’opposition
L’opposition et plusieurs organisations de la société civile estiment que cette réforme permettrait à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir, alors que l’ancienne Constitution limitait son mandat. Le chef de l’État, en poste depuis 2005, pourrait prétendre au poste de président du Conseil, élu par le Parlement où son parti Unir est largement majoritaire.
Les partisans de la réforme assurent qu’elle garantit une meilleure représentativité et un partage du pouvoir. En février, Unir a remporté 34 des 41 sièges aux élections sénatoriales, dernier jalon avant la mise en œuvre définitive de la réforme. La date de nomination du président du Conseil n’a pas encore été annoncée.
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