De retour d’une visite en Russie, Umaru Sissoco Embalo a annoncé sa candidature lundi soir à l’AFP, dès son arrivée à l’aéroport de Bissau. « Je serai candidat, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, et je vais gagner dès le premier tour », a-t-il déclaré. L’opposition, qui contestait la légitimité de son mandat, avait appelé à des manifestations la semaine précédente, estimant que son quinquennat avait expiré le 27 février. Toutefois, ces mobilisations ont échoué face à un important déploiement sécuritaire dans la capitale.
Un climat politique sous tension
Depuis son élection en 2020, Umaru Sissoco Embalo fait face à une opposition virulente. En décembre 2023, il a dissous le Parlement, alors dominé par l’opposition, trois jours après une tentative de coup d’État. Initialement prévues en novembre, les élections législatives ont été reportées sine die, invoquant des raisons logistiques et financières. Ancienne colonie portugaise, la Guinée-Bissau, avec ses deux millions d’habitants, reste un pays instable, marqué par une succession de coups d’État militaires et politiques depuis son indépendance en 1974.
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