Depuis le samedi 1er mars, de très grandes vagues provenant du golfe de Guinée ont envahi les communautés côtières de la région de la Volta, au sud du Ghana. Plus de 1 000 habitants ont été déplacés, et des dizaines de maisons détruites, notamment dans les localités d’Agavedzi, Some, Salakope et Amutinu. Face à l’ampleur des dégâts, le ministre régional de la Volta, James Gunu, a décrété l’état d’urgence.
L'inaction du gouvernement pointée du doigt
Les habitants, qui luttent chaque année contre la montée des eaux, déplorent l'inaction du gouvernement face à ce phénomène récurrent. Des élus locaux, comme Sylvester Kumawu et Eben Assah, insistent sur l’urgence d’achever le mur de défense contre la mer, un projet amorcé il y a plusieurs années mais toujours inachevé. Sans cela, les infrastructures vitales, comme la route reliant Keta à Aflao, pourraient être englouties.
Un appel à des solutions à long terme
Le coordinateur du Forum des organisations de la société civile du littoral, Noble Wadjah, met en garde contre les conséquences dramatiques qui pourraient advenir : "Si cela continue, des villes entières seront rayées de la carte." En attendant une réponse gouvernementale, des équipes sanitaires ont été dépêchées pour soutenir les sinistrés, notamment avec des soins médicaux et une assistance psychologique.
Avec AFP.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.