Mardi 4 mars, le navire de sauvetage Aurora de l’ONG Sea-Watch a secouru 32 migrants bloqués depuis quatre jours sur une plateforme gazière au large de la Tunisie. Privées de nourriture et dans un état critique, ces personnes appelaient à l’aide depuis plusieurs jours, sans intervention des autorités tunisiennes ou européennes.
Une intervention humanitaire face à l’inaction des États
Selon Alarm Phone, qui relaie les appels de détresse des migrants en mer, les garde-côtes tunisiens n'ont pas procédé au sauvetage, et l’Union européenne n’a pas réagi aux demandes d’intervention. "Personne n'allait les sauver, alors nous y sommes allés", a déclaré Sea-Watch Italy sur X.
Les ONG avaient alerté sur la situation critique des migrants, dont l’un serait décédé, selon Alarm Phone. La Tunisie est aujourd’hui l’un des principaux points de départ des migrants tentant de rejoindre l’Europe, notamment l’île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km de ses côtes.
Avec AFP.
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