Dimanche 2 mars, deux chercheurs camerounais et leur guide ont été battus, ligotés et brûlés vifs par des habitants de Souledé-Roua, dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Selon l'AFP, qui l'a appris de sources concordantes jeudi 6 mars, les victimes ont été confondues avec des djihadistes de Boko Haram, actifs dans cette région.
Le Syndicat national des chercheurs (SYNAC) a dénoncé un "meurtre horrible" et a précisé que l’équipe était en mission scientifique pour des recherches en géologie. L’identité des victimes n’a été découverte qu’après le drame, a indiqué la radio nationale CRTV.
Une région sous tension
Selon le préfet du Mayo-Tsanaga, Jean-Bosco Avom, le drame s’est déroulé lors du marché hebdomadaire. Six personnes ont été prises à partie, et trois d’entre elles ont été rattrapées et lynchées. Le SYNAC appelle à une enquête et demande une meilleure protection des chercheurs en mission.
Cette région du Cameroun est une région instable, régulièrement ciblée par Boko Haram. Le mouvement djihadiste est apparu en 2009 au Nigeria et a essaimé dans la région du lac Tchad, avant de s'infiltrer en 2013 dans l'extrême Nord du Cameroun. La guerre entre les gouvernements et ce mouvement a fait plus de 40 000 morts en 15 ans.
Avec AFP.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.