Adopté jeudi 6 mars 2025 par l’Assemblée nationale à la majorité absolue, ce prolongement vise à renforcer les mesures de sécurité pour lutter contre les incursions de groupes jihadistes, actifs dans cette région frontalière du Burkina Faso.
Le président de l’Assemblée, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, a souligné la nécessité de donner aux forces de défense et de sécurité « tous les moyens légaux nécessaires » pour protéger la population et préserver l’intégrité du territoire. Le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Hodabalo Awaté, a insisté sur l’importance de cette mesure pour contrer « une guerre asymétrique » menée par les groupes armés.
Des restrictions maintenues
L’état d’urgence sécuritaire impose plusieurs restrictions, notamment l’interdiction des mariages, veillées funèbres et prières nocturnes après 20 heures, ainsi que la fermeture des bars.
Depuis les premières attaques en novembre 2021, les autorités togolaises restent discrètes sur la situation sécuritaire. Le gouverneur de la région des Savanes, Affoh Atcha-Dédji, a récemment rappelé l’obligation pour les citoyens de respecter ces mesures sous peine de sanctions.
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