L’enquête publiée lundi 3 mars 2025 montre que des mineurs utilisent TikTok pour solliciter des paiements en échange de contenus explicites envoyés via d’autres plateformes. Selon la BBC, TikTok prélèverait jusqu’à 70 % des revenus générés par ces transactions en direct.
En réponse, l’Autorité des Communications du Kenya a annoncé l’ouverture d’une enquête et averti qu’elle pourrait prendre des sanctions contre l’application chinoise si des violations de la loi sont confirmées. Le régulateur a également demandé des explications sur l’échec des mécanismes de modération de la plateforme.
TikTok sous pression
La loi kényane interdit l’exploitation sexuelle des enfants en ligne. Cette affaire survient alors qu’un Néerlandais vient d’être condamné à 10 ans de prison au Kenya pour avoir exposé des mineurs à du contenu pornographique via WhatsApp.
Troisième réseau social le plus utilisé au Kenya après Facebook et WhatsApp, TikTok est régulièrement pointé du doigt pour des problèmes de modération. Déjà sous surveillance aux États-Unis et en Europe, la plateforme est accusée d’espionnage et d’influence politique.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.