À l'issue du Conseil des ministres de mercredi 5 mars, un communiqué du général d’armée Assimi Goïta a été lu à la télévision nationale malienne ORTM. Il proclame “la suspension des permis d’exploitation minière artisanale accordés aux étrangers”.
De nouvelles mesures ont été instaurées pour “éviter les drames humains et environnementaux”. Adoptée par le Conseil, l’une d’entre elles permet de faciliter la récupération des équipements utilisés dans l'orpaillage et leur incorporation au patrimoine national. Auparavant, les sociétés minières pouvaient reprendre leur matériel après avoir payé une amende.
Ces annonces font suite aux accidents survenus sur des sites d'orpaillage qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes. Les derniers en date se sont produits en février dernier dans la région de Kayes, au sud-ouest, et en janvier dernier, dans la région de Koulikoro, au sud du pays.
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Plusieurs grandes sociétés productrices d'or opèrent dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, notamment Barrick Gold, B2Gold, Resolute Mining et Allied Gold.
L’exploitation de l’or représenterait 6 % de la production annuelle du Mali, soit 30 tonnes d’or par an. Bamako est l’un des trois premiers pays producteurs du minerai précieux en Afrique.
Avec AFP.
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