Initialement prévues le 30 novembre, ces élections ont été avancées après une consultation avec des partis politiques. Cependant, la principale coalition d’opposition, Pai Terra Ranka, dirigée par Domingos Simoes Pereira, a boycotté la réunion, jugeant Embalo illégitime depuis la fin de son mandat le 27 février dernier.
M. Pereira, ancien Premier ministre et rival d’Embalo en 2019, accuse ce dernier de vouloir gagner du temps. Il réclame des élections en 2024 pour éviter une prolongation du pouvoir en place.
Une crise politique persistante
Depuis la dissolution du Parlement en décembre 2023, la Guinée-Bissau traverse une période d’instabilité. Embalo justifie ses décisions par des impératifs sécuritaires et logistiques, mais l’opposition y voit une manœuvre pour retarder l’alternance.
La Cedeao, venue tenter une médiation en février, a été expulsée par le président, illustrant les tensions entre le pouvoir et les instances régionales.
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