Tchad : la garde à vue d’un journaliste de RFI prolongée, vives réactions

Actus. Arrêté mercredi 5 mars 2025 sans motif officiel, le journaliste Mbaindinguim Monodji Olivier restera en garde à vue jusqu’à lundi. Son interpellation suscite une vive indignation, illustrant un climat répressif croissant contre la presse sous le régime de Mahamat Idriss Déby Itno. Une détention opaque et sans justification.

Tchad : la garde à vue d’un journaliste de RFI prolongée, vives réactions
Le Rond-point de la Grande Armée à N'Djamena, capitale du Tchad - Illustration - Wikimedia commons

Selon l’Union des journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA), cette interpellation s’est déroulée "dans une opacité totale", sans document juridique. L’intéressé a été emmené par la police alors qu’il était dans les locaux de son journal, son ordinateur saisi, sans qu’aucune raison ne lui soit officiellement notifiée.

Vendredi 8 mars 2025, son audition a été suspendue par ses avocats en raison de la présence d’un individu non identifié aux côtés des enquêteurs. Le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT) exige sa "libération immédiate".

Un climat répressif contre la presse


Depuis plusieurs mois, journalistes, opposants et membres de la société civile font l’objet d’arrestations arbitraires au Tchad. Des méthodes dénoncées par l’Organisation mondiale contre la torture.

Mahamat Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 2021 après la mort de son père, a récemment consolidé son autorité à travers des élections contestées, marquées par une répression accrue des voix dissidentes.

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