Dirigée par la journaliste-productrice Liz Gomis, MansA ambitionne d’être un "QG permanent" des cultures africaines en France. Ce centre pluridisciplinaire proposera des expositions, des rencontres, des performances et des espaces de réflexion autour des expressions artistiques africaines contemporaines.
Une implantation controversée
Depuis plusieurs mois, le choix du site d’implantation a suscité des tensions. Initialement envisagée à la Monnaie de Paris, l’installation de MansA y a rencontré une forte opposition, notamment de la part des salariés inquiets pour l’avenir du musée de l’institution. Le projet a également été critiqué sur le plan politique, certains y voyant une menace pour l’identité du site historique.
Finalement, le ministère de la Culture et celui des Affaires étrangères, en charge du projet, ont opté pour un ancien atelier parisien, garantissant ainsi un espace indépendant dédié aux cultures africaines sans interférer avec les activités de la Monnaie de Paris.
Un premier pas avant une expansion
L’ouverture dans le 10e arrondissement constitue une première étape, prévue sur deux ans, avant d’envisager une expansion plus ambitieuse. La mise en place de MansA nécessitera également un cadre budgétaire stable pour assurer son développement à long terme. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer la visibilité des expressions culturelles africaines en France et en Europe.
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