Une délégation du Hamas a rencontré samedi les médiateurs égyptiens au Caire pour discuter de la poursuite de la trêve avec Israël. Entré en vigueur le 19 janvier, le cessez-le-feu temporaire a vu sa première phase expirer le 1er mars. Le porte-parole du mouvement islamiste palestinien, Abdel Latif Al-Qanoua, a évoqué des "signaux positifs" en faveur de l'ouverture des négociations sur la deuxième phase de l'accord.
Les efforts des médiateurs égyptiens et qataris visent à stabiliser la trêve et à définir les conditions d'une possible prolongation. La situation reste toutefois incertaine, en raison des divergences persistantes entre Israël et le Hamas sur les modalités du cessez-le-feu.
Les exigences d'Israël et du Hamas
Israël souhaite prolonger la première phase du cessez-le-feu jusqu'à la mi-avril. Parmi ses revendications figurent la "démilitarisation totale" de la bande de Gaza, le retrait du Hamas et la libération des derniers otages détenus par le mouvement islamiste. Ces exigences constituent un préalable avant toute discussion sur une éventuelle deuxième phase de la trêve.
De son côté, le Hamas refuse toute démilitarisation et insiste pour rester en place à Gaza, où il est au pouvoir depuis 2007. Le mouvement palestinien demande le retrait complet de l'armée israélienne, la levée du blocus imposé au territoire, ainsi qu'un plan de reconstruction et une aide financière, en partie basée sur les engagements pris lors d'un récent sommet arabe.
Une trêve sous haute tension
Le cessez-le-feu reste fragile, les désaccords entre Israël et le Hamas menaçant d'entraver les discussions en cours. Depuis plus de quinze mois, le conflit a provoqué d'importantes pertes humaines et matérielles. La communauté internationale suit avec attention l'évolution des négociations, espérant qu'elles puissent aboutir à une stabilisation durable de la situation dans la région.
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