L’élection présidentielle au Gabon aura lieu le 12 avril prochain. Quatre candidats ont été retenus, 19 ont été recalés.
Les quatre noms retenus sont Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition, Alain-Claude Bilie By Nze, le dernier Premier ministre d'Ali Bongo, le médecin Stéphane Germain Iloko, un ancien cadre du PDG, et Joseph Lapensée Essigone, juriste inspecteur des impôts.
Le syndicaliste Jean-Rémy Yama, grande figure de la société civile, est lui recalé. La raison : il ne dispose pas du certificat de naissance de son père.
Les enjeux de l'élection
L'un des candidats retenus, Alain-Claude Bilie-By-Nze accuse le président de la transition d'être la continuité du système des Bongo et du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir pendant 55 ans, et réclame une "rupture totale". L'écrivain et journaliste gabonais Jonas Moulenda évoque les enjeux de cette élection, et estime que les Gabonais sont déçus : "Il n y a pas eu rupture avec le régime d'Ali Bongo, mais une continuité. Tous les phénomènes que nous avons combattu sous Ali Bongo sont revenus en force", affirme Jonas Moulenda " Cette élection présidentielle a été avancée pour permettre au général Oligui Nguéma de gagner", ajoute t-il.
Ecoutez Jonas Moulenda
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.