Candidat à la présidentielle, Alain-Claude Bilie-By-Nze a exigé lundi 10 mars 2025 un procès pour l’épouse et le fils de l’ancien président Ali Bongo. "Tout citoyen a droit à un procès équitable. Il est inconcevable de maintenir quelqu’un en détention préventive sans jugement", a-t-il déclaré devant la presse.
Sylvia Bongo, 62 ans, est poursuivie pour blanchiment de capitaux et faux en écriture. Son fils Nourredin Bongo, 33 ans, est accusé de corruption et de détournements de fonds publics. Depuis leur arrestation, ils sont incarcérés sans procès, contrairement à l’ancien président, placé en résidence surveillée.
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Des accusations de torture
Leurs avocats dénoncent des traitements inhumains, affirmant que Nourredin Bongo présente des traces de torture et que sa mère subit des pressions psychologiques. Des allégations rejetées par la justice gabonaise. En janvier, des sources diplomatiques françaises affirmaient n’avoir "pas connaissance des faits allégués".
Une élection sous haute tension
La présidentielle du 12 avril opposera plusieurs candidats, dont Alain-Claude Bilie-By-Nze et le général Brice Oligui Nguema, président de la transition et ex-proche d’Ali Bongo. Bilie-By-Nze accuse son adversaire d’être la continuité du régime Bongo et du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir durant 55 ans.
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Le scrutin se tiendra en un ou deux tours, mais aucune date n’a été précisée pour un éventuel second tour. La campagne, qui débutera le 29 mars, s’annonce sous tension dans un pays encore marqué par le coup d’État d’août 2023.
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