"Aujourd'hui, marque un tournant dans la marche de notre pays", a déclaré lundi le général Tiani, lors de la cérémonie organisée au palais de la présidence, en présence notamment d'anciens présidents et de diplomates étrangers. "Travaillons pour l'existence de notre pays particulièrement en ces temps difficiles", a-t-il affirmé, cité par la radio d'Etat, reconnaissant que son pays miné par les attaques jihadistes faisait "face à une insécurité".
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La durée de la transition fixée à 5 ans
Le rapport lui a été remis par Mamoudou Harouna Djingarey, ex-haut fonctionnaire onusien qui a dirigé les travaux des assises tenues du 15 au 20 février avec plus de 700 participants civils et militaires. Parmi les principales recommandations de ces assises, la durée de la transition est fixée à "cinq ans minimum, renouvelable en fonction de la situation sécuritaire" ou "de l'agenda de la confédération des Etats du Sahel", dans laquelle le Niger est réuni avec le Mali et le Burkina Faso.
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Les dirigeants actuels auront également le droit de se présenter aux prochaines élections quand elles seront organisées. Les assises ont aussi recommandé de faire monter en grade le chef du régime militaire, en le faisant passer de général de brigade à général d'armée, ou encore la "dissolution des partis politiques" actuels et l'élaboration d'une nouvelle charte pour leurs activités. Le général Tiani devrait prochainement entériner les recommandations de ce rapport.
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