"Un nouveau cycle de négociations de cessez-le-feu a commencé" et "nous espérons qu'(il) aboutira à des progrès tangibles vers le lancement de la deuxième phase", a indiqué dans un communiqué un haut responsable du Hamas, Abdel Rahmane Shadid.
"Nous espérons que les efforts de l'envoyé américain (Steve Witkoff) aboutiront au début des négociations pour la deuxième phase" de cet accord, a-t-il ajouté, soulignant que l'administration américaine, allié historique d'Israël, portait "la responsabilité de son soutien illimité" au gouvernement israélien.
M. Shadid a dénoncé le blocage de l'aide qui "a fait flamber les prix de la nourriture et provoqué une pénurie de fournitures médicales, exacerbant la crise humanitaire" en plein ramadan.
Une trêve fragile
Depuis le 19 janvier, un cessez-le-feu est en cours dans la Bande de Gaza. Négociée grâce à la médiation des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, ce dernier a été divisé en trois phases.
Cependant, durant la première phase de la trêve, qui a pris fin le 1ᵉʳ mars, le Hamas a rendu 33 otages, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.
Les deux délégations tentent, à travers les médiateurs américains et qataris, de surmonter les désaccords portant sur la deuxième phase.
Celle-ci prévoit, selon le Hamas, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des derniers otages. Israël, de son côté, souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril, et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation totale" du territoire, le départ du Hamas et le retour des derniers otages.
Il reste selon l'armée 58 otages détenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts. Si les combats se sont arrêtés à Gaza, l'aviation israélienne mène quasi quotidiennement des frappes sur le territoire.
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