La Cour de cassation française a examiné mercredi 12 mars 2025 le pourvoi de Boualem Bensaïd, 57 ans, condamne à la réclusion criminelle à perpétuité pour son implication dans les attentats islamistes de 1995 en France. L'Algérien, reconnu coupable d'avoir posé des bombes à Paris, notamment dans le RER B à la station Saint-Michel (huit morts, 150 blessés), demande sa libération après 29 ans d'incarcération et son expulsion vers l'Algérie.
Un contexte diplomatique tendu
Cet examen judiciaire intervient alors que les relations entre Paris et Alger sont tendues. L'Algérie a récemment refusé d'accueillir plusieurs de ses ressortissants expulsés de France. De plus, une crise diplomatique oppose les deux pays depuis que Paris a annoncé en juillet 2024 son soutien au plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, un territoire disputé entre le Maroc et les indépendantistes sahraouis soutenus par Alger.
Une décision attendue
Boualem Bensaïd, sous le coup d'une interdiction définitive du territoire français depuis 1999, serait expulsé vers l'Algérie en cas de libération. L'avocate générale a préconisé la cassation de la décision de rejet de sa demande de libération et un nouvel examen du dossier. La Cour rendra son verdict le 7 mai 2025.
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