Le ministère français des Affaires étrangères a mis en garde contre les risques sécuritaires au Tigré, région du nord de l'Éthiopie secouée par des affrontements internes. Ces tensions opposent deux factions du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), le parti dominant dans la région, relançant les craintes d’une reprise du conflit.
La France recommande à ses ressortissants de quitter le Tigré « dans les meilleurs délais » et de constituer des stocks de sécurité.
Un contexte fragile après la guerre
Entre 2020 et 2022, le Tigré a été ravagé par une guerre ayant fait 600 000 morts, selon l'Union africaine. Un accord de paix signé à Pretoria avait mis fin aux combats, mais sa mise en œuvre reste chaotique.
Les divisions au sein du TPLF ont conduit à des affrontements, notamment à Adigrat et Mekele. Mardi, des forces dissidentes ont pris le contrôle d’Adigrat, aggravant l’instabilité.
Appel à l’intervention d’Addis-Abeba
Face à l’escalade, l’administration intérimaire du Tigré a demandé l’aide du gouvernement éthiopien, qui n’a pas encore réagi. Par précaution, Paris recommande également d’éviter les déplacements dans le nord de la région Afar, frontalière de l'Érythrée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.