"Une énième fois, je vous le redis : non, je ne serai pas candidat", a déclaré Patrice Talon dans un entretien au média Jeune Afrique. "Cette question m'agace. J'ai moi-même renforcé la Constitution pour stipuler que nul ne pourra exercer plus de deux mandats dans sa vie".
Patrice Talon est à la tête du Bénin depuis 2016 et arrivera en 2026, au terme de son second mandat. Le président béninois se dit également "attentif" quant au choix de son successeur et entend
veiller à ce qu'il n'ait pas pour ambition de "déconstruire les réformes accomplies en dix ans"."Le prochain président du Bénin sera mon président, celui de mon pays, de ma famille, de ma communauté et de tout ce qui m'est cher" a-t-il ajouté.
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— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) March 13, 2025
🚨 Diplomatie : Remise de lettres de créance de dix (10) nouveaux Ambassadeurs au Président Patrice TALON
Le #Prbenin, M. @PatriceTalonPR, a reçu, ce jeudi 13 mars 2025 au Palais de la Marina, les lettres de créance de dix (10) nouveaux Ambassadeurs pic.twitter.com/Bywv2aA4cl
Patrice Talon déplore les tensions avec le Niger et le Burkina Faso
Dans cette interview à Jeune Afrique, Patrice Talon a également déploré vendredi les relations "dégradées" avec ses voisins sahéliens du Niger et du Burkina Faso et l'absence de coopération sécuritaire qui rendent difficiles selon lui la lutte contre le terrorisme. "Nous les relançons régulièrement, nous n'obtenons pas de réponse", a-t-il dit. "Notre armée est confrontée à des groupes terroristes qui évoluent en toute liberté dans des sanctuaires désertés par les forces de défense et de sécurité" du Niger et du Burkina Faso, "ce qui leur permet de s'y regrouper et d'attaquer en masse", poursuit-il.
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