Dans un message publié sur X, Marco Rubio a justifié cette décision en affirmant qu’Ebrahim Rasool "nourrit les tensions raciales" et "hait les États-Unis et le président Trump". En conséquence, il a déclaré que le diplomate n’était "plus le bienvenu" sur le sol américain.
De son côté, la présidence sud-africaine a exprimé son regret face à cette expulsion, tout en réaffirmant sa volonté de maintenir des relations "mutuellement bénéfiques" avec Washington.
Des relations de plus en plus tendues
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, les relations entre les deux pays se sont considérablement détériorées. Le président américain accuse Pretoria de discrimination envers les descendants de colons européens et a mis en place un programme d’asile spécifique pour les "réfugiés afrikaners".
L’intervention de personnalités influentes comme Elon Musk, qui a dénoncé des politiques discriminatoires en Afrique du Sud, a contribué à envenimer la situation.
Un autre point de discorde majeur reste la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide" à Gaza. Cette action judiciaire a renforcé la méfiance de Washington envers Pretoria.
Quel avenir pour la diplomatie entre les deux pays ?
Face à cette crise, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a récemment exprimé son souhait de se rendre aux États-Unis afin de renouer le dialogue. Il a reconnu que les relations bilatérales se sont dégradées depuis l’échange téléphonique qu’il a eu avec Donald Trump après son retour au pouvoir.
Alors que Washington durcit sa position, Pretoria tente d’apaiser les tensions. Reste à voir si cette expulsion marquera une rupture durable ou si les deux nations parviendront à trouver un terrain d’entente.
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