L'hypothèse de retirer les Palestiniens de la bande de Gaza pour les placer en Afrique de l'Est a été balayée d’un revers de la main par les autorités somaliennes vendredi 14 mars. Cette initiative "porterait atteinte au droit” de ce peuple “à vivre en paix sur sa terre ancestrale” rappelle Ahmed Moalim Fiqi, ministre somalien des Affaires étrangères, en déclinant ce projet, d’après les précisions de l’agence Reuters.
Approchées par les États-Unis et Israël, les autorités soudanaises refusent également. De leur côté, le Somaliland, région séparatiste, non reconnue par la communauté internationale, nie toute demande officielle de la part de l’administration de Donald Trump.
Vider la Palestine de ses 2 millions d'habitants est une volonté affichée par le chef d'État américain, dont l’objectif est de transformer l'enclave en “Riviera du Moyen-Orient” en la plaçant sous le contrôle de la bannière étoilée.
Un projet qui nécessiterait des déportations massives
Cet acte est jugé illégal par leTraité de Rome, texte fondateur de la Cour pénale internationale (CPI). Il établit comme crime contre l'humanité et crime de guerre “la déportation ou le transfert de population (…) à l’intérieur ou hors du territoire occupé de la totalité ou d’une partie de la population de ce territoire”.
Une alternative à ce plan illicite à été mise sur la table par la Ligue Arabe, sous l'impulsion de l’Egypte mardi 4 mars. Un plan de reconstruction sur cinq ans, évalué à 53 milliards de dollars afin de réhabiliter la région, tout en permettant aux palestiniens de rester dans la bande de Gaza. Le texte prévoyait la mise à l’écart du Hamas de la gouvernance, sans mentionner sa démilitarisation. Washington et Tel Aviv n'en veulent pas.
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